Sonia Rykiel façon Klimt

Vendu encadré avec un cadre de 12 cm

L'art et la manière

En 1997, le plasticien Jacques Samuel (pseudonyme de Samuel Salloum) a proposé aux couturiers et créateurs de mode de réaliser leur portrait à la manière des maîtres anciens. Dix d'entre eux ont accepté d'être portraiturés :

• Anne-Marie Beretta à la manière de Piero della Francesca
• Jean-Charles de Castelbajac à la manière de Titien
• Jean-Paul Gaultier à la manière de Botticelli
• Kenzo à la manière de Gauguin
• Christian Lacroix à la manière de Toulouse-Lautrec
• Claude Montana à la manière de Rembrandt
• Paco Rabanne à la manière de Vélasquez
• Sonia Rykiel à la manière de Klimt
• Chantal Thomass à la manière de Modigliani

Avec la collection Portraits de mode, Jacques Samuel s'adresse à l'univers du beau, du rêve, de la création, mais aussi de la générosité puisque tous les couturiers et créateurs ont spontanément accepté que les œuvres soient vendues au profit de la Fondation pour l'enfance fondée en 1977 par Anne-Aymone Giscard d'Estaing.

Informations techniques sur la collection Portraits de mode

Pour réaliser cette collection Jacques Samuel opte pour des méthodes de travail et des matériaux purement traditionnels : bois apprêté à l'ancienne, grain et texture des toiles, céruse pour les blancs, choix des résines à vernir, colle de peau animale, huiles recuites.

A chaque étape de l'élaboration de ces portraits, il a utilisé les matières premières de l'époque et reproduit les techniques habituelles des maîtres dont il s'inspire et telles que l'Histoire de l'Art nous permet de les connaître.

Le mot de l'artiste sur la collection Portraits de mode

"Les couturiers et créateurs ont dans la société une fonction novatrice qui n'est pas sans rapport avec le rôle de lanceurs de mode qu'eurent la plupart des grands maîtres, de Masaccio à Ingres, de Raphaël à Picasso.

Ces créateurs ont choisi une œuvre au sens large du terme et non une toile en particulier, traduction de la réalité intangible de grands maîtres de l'histoire de l'art.

Je suis devenu le médium d'une rencontre improbable entre une vie achevée et sa représentation universelle. Ce pari m'a semblé à la fois tellement disproportionné, inaccessible et tellement intime, qu'il me fallait absolument le risquer. Le résultat se veut le reflet de l'esprit des aînés disparus et des inclinaisons personnelles des créateurs, manipulateurs et prestidigitateurs de nos sens et de nos fantasmes."